| | | chapter one ; hope will recover. |  |
| | | Auteur | Message |
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Moëris Lykaion
Messages : 21
Date d'inscription : 10/04/2009
|  Sujet: chapter one ; hope will recover.  Sam 11 Avr - 16:47 | |
| . Lycans ; words are flowing out like endless rain ❜
  
moëris & vuk & romulus
La pluie tombait sur New York. Les gouttelettes dégoulinaient sur les vitres de l'immense building de la Lykaion Corp. Face à la baie vitrée qui donnait directement sur New York elle même, surplombant chaque gratte ciel, la lune brillait, ronde et magnifique. Elle émettait cette chaleur significative, et les jeux de lumière dessinait sur la peau de la silhouette habillée d'un complet gris des ombres menaçantes. Son visage était pâle, ses yeux d'un bleu de glace. Il ne bougeait pas, figé dans l'air, comme si quelque chose l'eut tenu ainsi. Au milieu de la pièce, derrière un immense bureau noir, une toute petite silhouette attendait calmement et fixait avec délice les précipitations, et avec une certaine gêne amoureuse l'astre lunaire. La porte derrière elle s'ouvrit et l'homme au complet gris frissonna, se tourna aussitôt vers cette dernière. L'ombre qui venait d'entrer était immense par rapport aux deux autres silhouettes. Elle possédait des formes viriles, des muscles saillants, un visage garé et des cheveux rasés de prêt, laissant moins d'un centimètre de cheveux sur son crâne. Son regard était froid mais clair. Il se posa aussitôt sur le grand siège qui glissa pour qu'enfin la petite silhouette se retrouve face à lui. Il n'eut pas de sourire et se rapprocha d'elle.
« Nous avons de mauvaise nouvelle... »
« Il y a une nouvelle battue. Il y a eut sept morts, et deux blessés. Je sais déjà cela, Vuk. » Le ton de la voix était triste et agacé à la fois, comme s'il en eut assez qu'on le lui répète. Sa main monta fébrilement à sa tempe, la massant nerveusement. « Les aurors? »
« Oui. Ils étaient vingt trois. Ils ont rabattu une meute qui était en pleine transformation et en ont profité... Ils avaient des armes de haute technologie, Moëris. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cela. C'est inadmissible. »
« Je le sais, Vuk, je le sais... »
Le siège se tourna une nouvelle fois dans le vide et Moëris perdit son regard sur la vitre. Elle y voyait son reflet hasardeux et floue, torturé par la pluie. Elle serra les dents et long grognement lui remonta la gorge, et sortit comme un son inhumain, bestial. Elle se leva doucement et pencha la tête, s'approchant doucement de la baie vitrée. Elle leva la main, au ralentit, et posa ses phalanges sur la fenêtre froide.
« Ne sommes-nous donc que cela? Du bétail à rabattre, à abattre... j'ai si honte. » Elle se retourna et soupira, en haussant les épaules. « Ils ne me laissent plus le choix. Nous devons les arrêter. Cela fait bien trop longtemps que nos rangs s'amaigrissent. Cela fait bien trop longtemps que tout cela dure. »
Le géant eut un frisson et un sourire carnassier, alors que l'être au complet bleu la regardait, comme désabusé. Dans la meute, ce que le Chef disait allait pour tous, or, n'était-ce peut être pas la bonne solution que de vouloir la guerre à une politique qui avait, jusqu'alors, dirigé l'économie et la justice dans les moindres recoins? Moëris eut cependant un sourire.
« Ne t'inquiètes pas, Romulus. Je sais ce que je fais. » Son regard redevint pourtant dur lorsqu'il se posa sur le géant Vuk. « Rassemble moi mes hommes. Ce soir, nous allons rendre visite à Lin-Mei. Il est temps de faire face, mes fils. »
Sans un mot, le géant tourna les talons et sortit calmement de la pièce. Il ne resta plus que Moëris et Romulus. Ce dernier tremblait doucement, mais il s'arrêta, figé. La blonde s'était elle aussi arrêtée de bouger. Il fit un pas et elle leva la main, l'index en l'air. Il hocha la tête et sortit lui aussi.
Elle renifla.
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| | | | Moëris Lykaion
Messages : 21
Date d'inscription : 10/04/2009
| | Sujet: Re: chapter one ; hope will recover. Sam 11 Avr - 17:29 | |
| . New Order ; the future belongs to those who believe in the beauty of their dreams. ❜
  
danny & la sang mêlée & eliott
La pluie tourna au rouge sang. Dans le petit jardin, un corps était sur le sol, tranché en deux. Les longs cheveux roux étaient collé à sa tête, et le sang qui n'arriverait pas à coaguler s'écoulait lentement. Avec un rire, une silhouette se redressa au dessus d'elle. Son regard était fou ; son regard n'était pas humain. Autour d'eux, il n'y avait personne, seulement la pluie, de l'herbe, et ce corps. Mais en face de lui, il y avait cette silhouette, droite et fière, qui toisait d'un air froid l'homme au regard fou. Il y eut un silence, avec pour seul fond la pluie battant le sol, violemment.
« Tu attends quoi, exactement? »
« Absolument rien. J'admire. »
« Tu admires quoi? »
« La connerie humaine. » Le tueur eut un frisson et alla pour hurler quand l'homme en face de lui ajouta, d'une même voix monocorde : « Je n'arriverais jamais à comprendre, je crois... qu'avait-elle fait à part te rejeter, Eliott? »
« C'était une sang mêlée. Elle s'est montrée hostile et... »
« Que dalle. Nada. Rien du tout. Tu l'as attrapé par la gorge et tu l'as balancé par terre, après tu as retroussé sa jupe, mais elle ne se laissait pas faire, pas vrai Eliott? Pourtant,tu es un sang pur toi! On ne te refuse rien, n'est-ce pas? C'est dommage, Eliott. Je crois que si tu le lui avais demandé, elle aurait rougit et elle aurait dit oui. »
« Arrêtes tes conneries, Danny. T'y connais rien. »
Le dénommé Danny haussa les épaules, un rire moqueur lui sortit en même temps de la gorge. De sa manche, il fit glisser sa baguette alors qu'Eliott reculait de deux pas et se figea. Pourquoi avait il sa baguette? Danny qui riait jusqu'alors semblait profondément sombre. Son visage s'était embruni et ses yeux étaient noirs. Il leva la main et pointa Eliott.
« D-Danny.. c'était une.. »
« Sang mêlée. Une inférieure. C'est ce que tu te dis pour assumer ton crime, pour apaiser ta conscience. Tu sais quoi, Eliott? Tu mérites même pas de vivre. T'es pitoyable. T'as rien compris, absolument rien. »
« Je le dirais! Si.. si tu me tues, on t'arrêtera! Et on te tuera! »
« Et quoi? »
La question fit frissonner Eliott. Il ne comprenait pas. Comment, « et quoi »? Alcatraz était la pire des prisons, bien devant Azkaban! Et il disait que ça n'était rien? L'exécution était souvent précédée par des heures de torture... non. Ça n'était pas Danny : cet homme était fou. Alors qu'Eliott reprenait conscience, Danny avait transplané devant lui et frappa son estomac avec son poing. Se pliant sous la douleur, Eliott lâcha sa baguette qui tomba sur le sol. Danny, cependant, n'était pas prêt à lâcher sa victime : il lui attrapa le col d'une main et le tira vers le haut, afin qu'il arrive à sa hauteur, qu'il puisse lire dans ses yeux le regret... non. Ça n'était même pas nécessaire.
« Tu sais quoi, Eliott? Je prefère crever en héros, en pionnier du progrès, que de rester comme toi, sale clébard de merde. T'es content? Tu te masturbes dans ton luxe de sang pur, de race supérieure, pour oublier combien tes parents ont souffert? Sois disant car les sang mêlés volaient leur travail et leur argent? Regarde toi, Eliott. Tu vaux pas mieux qu'eux. T'es même pire. »
Le relâchant, Eliott s'écroula sur le sol. Il n'eut le temps de voir la baguette qui lui pointa le visage, mais il vu la fameuse lumière verte. Quand sa tête frappa le sol, inerte, Danny recula et le regarda.
« Je crois que je suis bon pour me cacher... »
Danny soupira. Il sortit son téléphone de la poche et fit rapidement défiler les numéros. Il s'arrêta sur le numéro « Order » et appela. L'ordre serait sans doute son dernier coup d'éclat.
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| | | | Moëris Lykaion
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Date d'inscription : 10/04/2009
| | Sujet: Re: chapter one ; hope will recover. Sam 11 Avr - 21:08 | |
| . Death Eater ; living in another world, in a better world ❜
 
james reagan & nikandr olliovski & danny
Le regard était dur. Le bureau du Ministre était toujours sombre, même s'il faisait soleil dehors. L'aube se levait, et la pluie commençait à se calmer. Le grand siège grinçait d'avoir trop tourner sur lui même. Reagan regardait, ennuyé, les écrans qui tapissaient son bureau. Sur chacune, la ville était endormie. Le couvre feu, de dix heures à huit heures, n'avait cependant pas été respecté. Mais il savait que cela serait rapidement rétabli. Comme toujours. Il rejeta la tête en arrière, s'enfonçant un peu plus dans son siège, un cigare aux bouts des lèvres commençait tout juste à s'entamer. Le bout rougeâtre dessinait un cercle lumineux dans l'obscurité. On frappa à la porte et deux gardes entrèrent, portant un homme qu'ils laissèrent tomber au milieu de la pièce. Il ne se releva pas. De longues plaintes, de longs râles, remontaient de sa gorge, et allaient se perdre dans le rire de Reagan qui se leva doucement. Une lumière tamisée accompagna son geste alors que ce dernier se rapprochait doucement.
« Alors Danny, on essaye de fuir...? T'aurais du savoir qu'Eliott était un lâche, et qu'il portait un micro. » Danny eut un rire et cracha son sang sur le sol. « En plus de mourir, tu vas souffrir. N'est-ce pas terrible? »
« Ta gueule... »
Reagan grimaça et, se rapprochant de Danny, il envoya son pieds frappait violemment le visage du rebelle. Ce dernier se retrouva sur le dos. On voyait d'ici les marques laissées par les sectum sempra. De nombreuses plaies s'étalaient sur son buste, et ses vêtements n'étaient plus que des lambeaux. Il ne restait, de Danny, qu'une image ignoble et dégueulasse qui fit rire le Ministre.
« Danny. On fait un deal. Tu me dis où se trouve Lin-Mei, et je te tue rapidement. »
« Plutôt crever... »
« Non. Si tu ne parles pas, tu souffriras. »
Reagan n'avait pas pour habitude d'être patient, loin de là. Son père avait eu le pouvoir durant quarante ans, et il avait, lui, le pouvoir depuis dix ans. Depuis vingt ans, quelques mutineries intervenaient, mais jamais rien de bien grave. Des manifestations rapidement essuyés, quelques meurtres de mangemort, très rares car difficiles, mais là... Reagan avait fait tombé Danny. Pas n'importe qui. Un proche même de Lin-Mei, un infiltré depuis trois ans au sein même de la Maison Mère. Un Sang Pur pourtant... Reagan grogna. Ils étaient tous ingrats. Il envoya une deuxième fois son pied balançait Danny sur le ventre et se retourna, agacé. Le rebelle eut un rire en se levant, alors que Reagan était devant lui, persuadé qu'il n'avait pas bougé.
« Tu sais quoi, Reagan? La révolution monte. On parle déjà d'un coup d'état. Prends bien des dispositions, et tout ton petit attirail. Tes mangemorts et toi, vous allez manger la poussière et vous allez déguerpir rapidement. Le peuple n'est pas soumis. Le peuple n'est pas aveugle. On y arrivera, de n'importe quelle façon. Tu sais pourquoi, Reagan? Je ne suis pas un politicien. »
Danny recula de quelques pas alors que Reagan s'était retourné, les yeux écarquillés. C'était impossible! Il ne pouvait pas être debout... pas... pas après que les deux mangemorts l'aient passé à tabac. Il sortit aussi sa baguette.
« Je suis un activiste, James Reagan, et je t'emmerde. »
Le sort fusa mais Danny avait déjà plongé sur le côté, se relevant et sauta contre la baie vitrée. Les mangemorts regardèrent en bas, mais iln'y avait rien que des bouts de verre. Plus de Danny. Plus rien... Reagan resta figé et se tourna, agacé. Il sortit de sa poche son téléphone et appela aussitôt le premier numéro qui s'y trouvait. A l'autre bout du fil, on décrocha. La voix du directeur de Salem souffla, alors que Reagan prenait la parole.
« Nikandr, c'est grave. »
« Grave comment? »
« Grave comme la fin du monde. »
Il y eut un silence.
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