spell of chaos
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 le souffle inquiétant du vent (uc)

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Roxie J. Vaneaturo

Roxie J. Vaneaturo


Messages : 9
Date d'inscription : 11/04/2009

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MessageSujet: le souffle inquiétant du vent (uc)   le souffle inquiétant du vent (uc) Icon_minitimeDim 12 Avr - 18:37

    Tu l'entends ?
        Le souffle inquiétant du vent ;
        Le chant de la mort.




    Registre d'État civil.


    NOM + PRÉNOM : Vaneaturo, Roxie Jee. C'est bien sûr un nom d'emprunt. Roxie se prénomme en vérité Hsin, et son véritable nom est Dai-Sheh. Roxie a dû se trouver très jeune une nouvelle identité : c'est pourquoi son nom est plutôt étrange. Roxie était le prénom d'un héros de dessin animé, Jee celui de la mascotte d'une boîte de céréales et Vaneaturo est simplement le nom de la mère adoptive de Roxie, Cham Vaneaturo.
    AGE, DATE DE NAISSANCE : 20 ans, le 1er Mai.
    PURETÉ DU SANG : Inconnu. Mais comme il a été élevé par des Moldus, il se considère comme tel. Il a toujours eu du mal à accepter qu'il était, lui aussi, un être magique.
    ORIGINE GÉOGRAPHIQUE : Roxie est originaire d'une petite ville appelée Ping Yao, située dans les montagnes. A dix heures de train de Beijing, c'est une ville peu fréquentée par les touristes malgré son aspect culturel du fait de sa mauvaise réputation et de son accès périlleux. Il a vécu toute son enfance dans un bidonville à la Nouvelle-Orléans et désormais, galère à New-York après être passé par Salem.
    PROFESSION / ANNÉE à SALEM : Vendeur au black, livreur ... Roxie se débrouille pour subsister. Les Mangemorts empêchent à tous les né-moldus, dits de 'race inférieure' ( bien qu'il ne sache pas vraiment son origine ) les hauts postes ou même des métiers avec une paye confortable. De plus, Roxie n'a jamais vraiment brillé par ses talents scolaires.
    STATUT MARITAL : Célibataire.
    BAGUETTE MAGIQUE : uc.


Dernière édition par Roxie J. Vaneaturo le Lun 27 Avr - 18:54, édité 3 fois
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Roxie J. Vaneaturo

Roxie J. Vaneaturo


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MessageSujet: Re: le souffle inquiétant du vent (uc)   le souffle inquiétant du vent (uc) Icon_minitimeVen 24 Avr - 19:12

Le Thaumaturge ;


    Le Fleuve. C'était ainsi qu'on appelait cet étrange amas de maisons bancales qui s'étalaient le long du cours d'eau saumâtre. Les habitants, pour la plupart, étaient des immigrés. Quelques enfants jouaient sur le sol boueux et sale, en faisant attention de ne pas s'approcher de la « Grosse Rivière ». Le cours d'eau sinueux n'était pas un ami. Il était dangereux. Il emportait les chiens et les gamins imprudents dans ses méandres sombres et verts.

    Sombres et verts, comme les yeux de Max Roberts. Taillé comme une armoire à glace, l'homme déplaçait pourtant sa silhouette imposante avec l'agilité d'un félin au milieu des taudis du Fleuve. Il s'arrêtait souvent pour saluer ses voisins. Max connaissait tout le monde, et vice-versa. Il habitait au Fleuve depuis très longtemps, depuis qu'il avait quitté la police. Il était la figure emblématique du bidonville, le protecteur, presque une sorte de parrain. Le Fleuve était toujours resté un terrain neutre face aux mafias locales les plus puissantes, ce qui en faisait un endroit plutôt préservé face à d'autres quartiers. Max avait toujours veillé au grain sur ce côté-là. En un sens, c'était plutôt drôle. Les Russes et les Latinos venaient toujours négocier ici, mais sitôt sortis du Fleuve, ils recommençaient à se taper dessus. Et pour pas grand-chose, en plus ...

    Max poussa un soupir et ôta sa casquette. Le temps était insupportable. Les mouches bourdonnaient sans cesse, sans parler des moustiques et autres saletés de bestioles. L'odeur aussi, de poisson crevé et d'humidité macérée, prenait à la gorge. Max se passa la main sur son crâne rasé, qui luisait de transpiration. Il jeta un rapide coup d'oeil sur la « Grosse Rivière ». L'autre berge n'était pas fréquentée ; elle était en trop mauvais état, éboulée de partout. Max s'absorba dans sa contemplation. Une sorte de mélancolie l'envahit. Il poussa un soupir. Le silence semblait s'être installé ; les enfants commençaient à rentrer chez eux. Seul le clapotis du courant troublait la quiétude du moment.

    Puis le coup de feu déchira l'air.

    Max sursauta. Ça venait de l'autre berge. Il fronça les sourcils, cherchant à voir ce qui se passait. Bientôt, il vit une femme qui courait à grande allure. Elle portait une sorte de combinaison noire, qui la couvrait entièrement des pieds jusqu'au cou, laissant juste sa tête et ses mains à l'air libre. Elle était très mince, peu formée, mais semblait très rapide et agile. Max s'accroupit. Il avait aussi remarqué le flingue impressionnant qu'elle tenait fermement d'une main. Cette fille n'était pas une prostituée qui essayait d'échapper à un mac violent ou à un psychopathe. Non. Cette fille était une tueuse. Max se mit à plat ventre, caché par les roseaux de la berge. Il pouvait observer la scène, de là où il était. La fille cria dans une langue inconnue. Un homme la suivait, apparemment quelqu'un qu'elle connaissait. Son mari, peut-être. Il était habillé tout en noir lui aussi, et il portait quelque chose dans ses bras. Un enfant. Max sentit un frisson lui parcourir le dos. L'histoire prenait une mauvaise tournure. L'homme et la femme parlèrent pendant quelques minutes, l'enfant toujours dans les bras de l'homme. La femme semblait au comble du désespoir. Elle caressait sans cesse les cheveux de l'enfant. L'homme, quand à lui, restait plus calme mais la tristesse de son visage aurait saisi n'importe qui. Il déposa doucement l'enfant sur le sol, sur le bord de la berge et lui caressa tendrement les cheveux. La femme s'était éloignée à quelques mètres, sur ses gardes.

    Justement, deux étranges personnages arrivaient en courant. Max écarquilla les yeux : qu'est-ce que c'était que ces clowns ? Ils tenaient à la main des longues baguettes de bois et portaient des longues capes noires et des capuches pointues qui faisaient penser à celles du Ku Klux Klan. L'homme et la femme ne semblaient pas rire du tout, pourtant. L'homme braqua à son tour une arme et tira sans prévenir. Les hommes à capuche tendirent alors leurs étranges baguettes et crièrent quelque chose que Max ne comprit pas. Mais une sorte de halo était apparu autour d'eux et avait fait ricoché à la balle. Max avait la gorge sèche. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait ; c'était irréel et terrifiant. Des éclairs fusaient des baguettes des deux hommes, contre lesquels les balles ne pouvaient rien. L'homme fut touché en premier ; son corps bascula en arrière tandis que des gerbes de sang éclaboussaient le sol. La femme hurla de rage, et tira sans réfléchir, aveuglée par la douleur. Puis brusquement, elle arrêta et courut jusqu'à l'enfant, recroquevillé derrière des pierres éboulés. Max ne s'était pas trompé, elle courait très vite et était très habile. Elle saisit l'enfant brutalement et là, le jeta à l'eau. Max n'en crut pas ses yeux. Le gamin ne cria même pas, il avait fermé les yeux. Il heurta l'eau et fut englouti par le courant saumâtre. Max releva légèrement la tête, juste assez pour un éclair vert toucher la jeune femme qui s'écroula aux côtés de son époux ; les deux hommes à capuche avaient disparu d'un coup.

    Même s'il n'avait rien compris à la scène, Max ne pensait désormais plus qu'à une chose : le bambin jeté à l'eau par sa mère. Il espérait au moins récupérer le corps du petit pour lui offrir une sépulture digne de ce nom, car Max était persuadé qu'il était déjà noyé. Ca aurait été encore plus triste encore, car ses parents étaient morts en essayant de le protéger. Mais le destin, ce jour-là, avait décidé de sauver une vie. Une petite tête aux cheveux noirs jaillit hors du lent tumulte de la Grosse Rivière, sauvée on ne sait comment. Il faut laisser aux miracles ce qu'ils ont de mystérieux, sinon, ce n'est plus un miracle. Max se mit alors à courir et sauta dans l'eau, attrapant brutalement le gamin par le tee-shirt. Il le ramena jusqu'à la berge du Fleuve et l'étendit sur le sol, lui prodiguant un massage cardiaque le plus délicatement possible car Max aurait pu sans problème tordre en deux ce petit gamin, qui n'avait sans doute pas plus de quatre ou cinq ans. Il était vraiment minuscule, frêle comme un moineau. Max nota qu'il était asiatique, et en soulevant son tee-shirt pour vérifier qu'il n'était pas blessé, il découvrit un tatouage sur l'abdomen du garçon. Le colosse haussa un sourcil interrogateur. C'était des idéogrammes chinois, trois en tout, entourés par une pieuvre qui étendait ses tentacules en cercle.

    « Mais d'où tu viens, toi ... »

    Le garçonnet ouvrit doucement les yeux. Il avait un regard vitreux, dénué de force. Il toussota, recrachant de l'eau et retomba sur le sol. Il referma les yeux ; on aurait pu le croire mort, mais il s'était simplement endormi.

    Parfois, on assiste à des miracles.
    Et ce jour-là, le miracle,
    C'était toi.
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Roxie J. Vaneaturo

Roxie J. Vaneaturo


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MessageSujet: Re: le souffle inquiétant du vent (uc)   le souffle inquiétant du vent (uc) Icon_minitimeVen 24 Avr - 19:19

Fils de l'Eau ;


    « Roxie ! Tu reviens ici tout de suite ! »

    Cham Vaneaturo était une jeune Jamaïcaine de vingt ans. Arrivée aux Etats-Unis à onze ans, elle avait commencé à se prostituer à treize, forcée par les gangsters locaux qui tenait sa famille entre leurs griffes. Mais Cham n'avait peur de rien, ni personne. Elle n'avait pas eu peur de braquer un magnum sur la tempe de son proxénète à quinze ans et d'appuyer sur la détente, et encore moins peur d'affronter l'omerta de sa famille. La notion de famille, pour Cham, était très vague. Quoi de plus monstrueux que cette pieuvre qui vous tient et qui vous étouffe, cette dictature miniature qui vous impose un mode de pensée et de vie, après tout ? C'était la vision de Cham. Mais pourtant, c'était à elle que Max avait confié l'orphelin. Drôle de choix s'étaient dit les mères du Fleuve. Max, lui, voyait la possibilité d'offrir à Cham et à l'enfant une chance. Une pierre, deux coups.

    La jeune femme planta ses mains sur ses hanches voluptueuses. Elle avait une beauté assez vulgaire mais qui paraissait très noble pour Roxie. Elle était sa mère après tout. Et une mère, aux yeux de son enfant, est tout. Roxie ne se privait pas, pourtant, de la faire tourner en bourrique dès qu'il le pouvait. C'était un enfant naturellement malicieux, bouillonnant d'énergie. Il était incroyablement bavard et curieux. Et complètement allumé. Il avait une fascination pour la Grosse Rivière. Cham essayait souvent de l'empêcher d'approcher de l'eau, mais c'était peine perdue. Roxie était irrésistiblement attiré. Il lui arrivait souvent de se poser sur la berge et d'y rester simplement pour regarder les bateaux. Et quand Cham le trouvait enfin, il lui disait avec un grand sourire qu'il partirait lui aussi sur les gros bateaux pour traverser la mer.

    D’ailleurs, il était assis sur un petit monticule de terre, et observait l’eau. Cham eut un frisson et observa prudemment son « fils ». Il semblait préoccupé. Il n’avait pas le sourire de d’habitude, son petit sourire malin. Elle allait dire quelque chose quand Roxie lui coupa la parole :

    « Dis maman … »

    Maman.

    « Même si je suis bizarre, tu m’aimeras quand même ? »
    « Pourquoi tu dis ça, Roxie ? »
    « Parce que je vois des choses qui font peur. »

    Cham se rapprocha doucement de Roxie, s’asseyant à côté de lui. Elle sentait que le garçon avait quelque chose à lui dire. Il semblait tellement en détresse, ça lui faisait véritablement mal au cœur.

    « De quoi tu parles ? »
    « Je … Je vois des choses … »
    « Quelles choses ? »
    « Des chevaux à peau de serpent … »


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MessageSujet: Re: le souffle inquiétant du vent (uc)   le souffle inquiétant du vent (uc) Icon_minitime

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